« Pour le chant » est un voyage dans le territoire survolé par les grues cendrées lors de leur migration automnale. Alors que leurs cris retentissent dans le ciel, l’auditeur est invité à écouter les accents et les langues parlées dans les régions que nous traversons. Cette création sonore est un prétexte pour aborder la voix et les accents comme des éléments constitutifs du paysage sonore, une proposition qui interroge ce qui lie les langues et les sons de la nature.
Une série documentaire en 3 parties, écrite et réalisée par Myriam Ayçaguer.
Ce projet est lauréat de la bourse Brouillon d’un rêve sonore de la Scam (2022) et de l’aide sélective aux auteurs de la création sonore du Ministère de la Culture (2023).
« Pour le chant » est à bien des égards un road-movie, un voyage qui se structure autour de la quête que j’initie dans le territoire de ce documentaire. Il est composé de déplacements et de haltes, chaque mouvement du documentaire étant l’occasion d’une rencontre : rencontre avec un paysage peuplé de grues, avec un personnage que nous croisons dans ces paysages, avec un accent ou une langue entendue dans les régions que nous traversons.
Épisode #1
Le voyage commence à Schengen, sur le pont frontalier enjambant la Moselle. Les premières vagues de grues sont arrivées en Lorraine mais la migration est perturbée par les mauvaises conditions météorologiques. Avec Joseph Nousse, Alain Salvi et Hervé Atamaniuk.
Épisode #2
Il pleut sur les Combrailles. L’absence de grues dans le Centre est historique, ce sont les ornithologues qui le disent. Nous attendons la venue des grues en traversant le Limousin d’Est en Ouest. Avec Jean-Marie Caunet, Jan Dau Melhau et Guy Labidoire.
Épisode #3
Nous remontons un peu vers le Nord pour rallier le parc naturel de la Brenne où les grues sont arrivées en nombre. Puis nous traversons les Landes en observant les grues pour terminer le voyage à Hendaye sur les rives de la Bidassoa, le fleuve qui fait frontière à cet endroit. Avec Tony Williams, Sophie Laugareil et Philippe Boula de Mareüil.